Mis à jour le 23 Janvier 2025
On la connaît sous le sigle TMC. Chaîne généraliste monégasque, Télé-Monte-Carlo a diffusé son premier programme sur petit écran en 1954.
Pour ceux qui n’étaient pas encore nés, on peut découvrir actuellement cette histoire à l’Institut audiovisuel de Monaco dans une exposition en forme de cabinet de curiosités qui va jusqu’en 1974. Entre vidéos, documents et exemples de matériels, elle invite à retrouver les actualités monégasques et princières de l’époque, les émissions sportives, jeux télévisés d’antan et émissions menées par Guy Gibert, véritables archives du cinéma où apparaissent Jeanne Moreau, Jean Cocteau ou encore Michel Simon. Mais ce n’est qu’une toute petite partie de ce que présente l’Institut audiovisuel de Monaco !
Un lieu qui donne à voir deux fois par mois dans sa salle de projection de 35 places des temps forts de l’histoire du cinéma, dont on découvre au fur et à mesure la richesse, la valeur. Car ici, on conserve l’or du temps à travers plus d’un siècle d’histoire, celle d’un pays mais également de toutes les fabuleuses techniques que sont la photographie, le cinéma et la radio.
« Notre mission est de collecter, sauvegarder et valoriser le patrimoine audiovisuel de Monaco, et nous réunissons en un seul lieu les archives filmées du cinéma, de TMC, de Radio-Monte-Carlo, de la SBM, d’entités comme l’Automobile-Club, les Ballets de Monte-Carlo, l’Orchestre Philharmonique ainsi que des documents amateurs avec des images de baptêmes, de mariages et de vie quotidienne. Elles sont complémentaires au fonds professionnel, qui montre plutôt de grands événements dynastiques, le Grand Prix et la Place du Casino de Monte-Carlo », explique Vincent Vatrican, directeur du lieu. Au total, environ 4000 films amateurs ont été déposés ici par 200 familles, dans lesquels on retrouve par exemple la Place d’Armes à toutes les époques, les processions de la Sainte-Dévote, le carnaval dans la vieille ville.
À l’Institut, une frise retrace aussi l’histoire du cinéma à Monaco en 20 films pour les visiteurs. Une aventure qui commence par un document précieux pour la Principauté:
« Nous conservons le fonds de l’Institut Océanographique dans lequel se trouvent trois bobines du Prince Albert 1er tournées en 1897. Pionnier du cinématographe, il a tourné les premières vues animées du Maroc et nous avons restauré ces images en 2014. Ce sont des archives rares et nous avons vocation à les faire connaître. Nous accueillons chaque année près de 1000 scolaires », se félicite Estelle Macé, responsable de l’action culturelle à l’Institut. En coulisses, une vingtaine de personnes s’affaire sur trois étages, entre documentalistes, techniciens audiovisuels, étalonneurs et informaticiens, pour visionner, cataloguer, restaurer et numériser cette mémoire exceptionnelle. Des réserves placées à l’abri des regards, dans lesquelles sont conservées précieusement les pellicules et affiches de cinéma.
Monter au huitième ciel de l’Hôtel de Paris Monte-Carlo. Surplomber l’immensité de la Grande Bleue. Et à la nuit tombée, laisser le toit s’ouvrir sur le ballet des étoiles… Le Grill offre la promesse d’un rêve où tous les sens sont en éveil, un repère éternel du Monaco d’aujourd’hui.
L’événement caritatif phare de Monaco n’a pas pris une ride. Stars, grands artistes, spectacle unique… À près de 70 ans, le Bal de la Rose continue de nous éblouir !
Depuis de nombreuses décennies, la place du Casino demeure le cœur battant de la Principauté. Un espace moderne, ouvert, entièrement repensé lors de sa rénovation en 2020, pour le plaisir et le confort des visiteurs. Et si nous prenions le temps d’une balade placée sous le signe de l’architecture, du shopping et de la gourmandise pour la découvrir… ?