Publié le 14 Novembre 2023Mis à jour le 28 Novembre 2024
À toujours vouloir aller vite, on risque bien souvent de regarder sans voir, d’écouter sans entendre, de sentir sans ressentir. Ne gagnerait-on pas parfois à ralentir pour mieux redécouvrir le plaisir de prendre le temps. Celui de contempler, rencontrer, savourer. Pour le plaisir de se sentir vivant, tout simplement. Tel est l’état d’esprit du slow tourisme, cette nouvelle façon d’aborder le voyage pour un tourisme plus « local » et responsable.
Chi va piano, va sano e va lontano ! Avant d’aspirer à voyager plus lentement, on a d’abord commencé par essayer de manger plus lentement. Aux origines du slow tourisme, on trouve effectivement le slow food, ce mouvement lancé en Italie dans les années 1980 par un groupe de gourmets piémontais. Un mouvement qui, face à l’invasion de la « malbouffe », vantait à l’inverse les mérites de la biodiversité alimentaire, privilégiant la consommation délibérée d'une alimentation locale de qualité. Le mouvement s’est ancré, développé, étendu à d’autres domaines. Aujourd’hui, on parle volontiers de slow life, slow cosmétique, slow money, slow city ou plus globalement de slow movement. Dans un monde où tout va toujours plus vite, on apprend ainsi à retenir, à laisser passer, à lâcher prise...
C’est ainsi que, au tournant du millénaire, l’on a vu émerger le slow tourisme (ou slow travel), cet art de voyager autrement. De ralentir pour mieux ressentir. De s’imprégner pleinement de son environnement. C’est le tourisme du temps choisi, de la déconnexion et du bien-être. Un tourisme en pleine conscience, plus riche et authentique, qui fait la part belle aux rencontres, à l’échange et au partage. Au-delà de la destination, priorité est donnée à l’expérience : sensorielle, unique, plus intense et immersive. Par ailleurs, qui dit slow tourisme dit moins de déplacement. L’intensité du voyage n’est plus proportionnelle au nombre de kilomètres parcourus. Aujourd’hui, plus qu’un mouvement, le slow tourisme est devenu une véritable philosophie. Une façon de donner du sens aux vacances.
Le slow tourisme c’est finalement faire le choix d’un tourisme bénéfique pour tout le monde. Que ce soit pour les voyageurs qui, moins empressés de tenir coûte que coûte leur planning surchargé, s’en retrouvent d’autant moins stressés. On ne court plus après le temps, on le prend et on apprend. L’occasion de s’enrichir en allant au-devant des habitants, à la découverte de la vie locale, de ses cultures et traditions. De goûter à la cuisine traditionnelle ou encore de s’initier à un art ancestral... C’est l’opportunité de tisser des liens plus forts et de nourrir des souvenirs plus durables.
C’est d’ailleurs l’une des valeurs fondamentales du slow tourisme que de se vouloir durable et responsable en s’inscrivant dans une démarche profondément écologique. Et l’environnement de se voir ainsi l’autre heureux bénéficiaire de ce tourisme vert. En ralentissant et en diminuant leurs déplacements, les voyageurs réduisent bien sûr leur empreinte carbone, minimisant ainsi leur impact sur la biodiversité et les écosystèmes fragiles. Par ailleurs souvent exposés à des usages et des expériences de voyage responsable, les voyageurs slow se retrouvent d’autant plus sensibilisés à la protection de l’environnement. Et pour les terres d’accueil et leurs hôtes, cela signifie une meilleure préservation de leurs patrimoines culturel et naturel : lieux historiques, produits locaux et autres pratiques artisanales. Une façon d’attirer et de fidéliser une clientèle toujours plus écoresponsable.
Monaco est certes un petit pays – à peine 2 km2 –, mais un petit pays particulièrement attractif qui, à chaque belle saison, connaît une importante effervescence touristique. Aussi s’étonnera-t-on de voir la Principauté embrasser depuis plusieurs années les valeurs du slow tourisme, au point de devenir un véritable exemple de destination engagée dans le tourisme durable et responsable.
Des hôtels monégasques qui, pour beaucoup, ont choisi de mettre l’accent sur la réduction de leur empreinte écologique tout en sensibilisant leur clientèle. À ce titre, le Monte-Carlo Beach, certifié Green Globe depuis près de dix ans déjà, s’impose en Principauté comme un établissement à l’esprit résolument « slow ». Son programme RSE vient s’inscrire dans une démarche globale initiée par le groupe Monte-Carlo Société des Bains de Mer depuis 2007.
Dans l’optique d’une neutralité carbone d’ici à 2050, le volet « mobilité » se trouve également au cœur des préoccupations de la Principauté. Priorité à la mobilité douce ! À pied, bien sûr, qui reste sans doute la meilleure façon de découvrir Monaco, son patrimoine et sa vie locale, mais aussi en bus hybride ou, plus ludique, en bateau-bus électrique, le temps d’une traversée entre Monaco-Ville et le Casino. À moins que vous n’optiez pour les vélos électriques MonaBike en libre-service ou bien encore en Mobee, ce service d’autopartage innovant basé sur le principe du free-floating : « Je prends et je rends mon véhicule où je veux. »
On retrouve également cet esprit « slow » dans la volonté de Monaco de développer un tourisme hors-saison, plus apaisé, loin des foules estivales. Un tourisme plus économique pour les voyageurs qui peuvent profiter de tarifs souvent plus attractifs. Mais aussi et surtout l’occasion de découvrir la Principauté sous un autre jour. Toute renaissante au printemps, parée de ses chaudes couleurs automnales ou sous ses douces lumières d’hiver, la Principauté a toujours beaucoup à offrir.
Mais, quelle que soit la saison, sachez que la Principauté saura arrêter le temps pour faire de votre séjour à Monaco une parenthèse inoubliable. En ville, profitez de balades pittoresques, à la découverte des beautés architecturales et naturelles de Monaco. Depuis la vieille ville ou sur les hauteurs du Rocher, véritable musée à ciel ouvert, jusque sur la légendaire place du Casino de Monte-Carlo, au cœur de l’histoire des Grimaldi. Déambulez au gré des innombrables parcs et jardins, le long du Chemin des Sculptures Rainier III ou du Parcours des Arbres Patrimoniaux, qui vous donneront une vue d’ensemble du patrimoine vert de la Principauté. Ou pénétrez dans un merveilleux monde de silence, au musée Océanographique.
Hors la ville, partez à la découverte des villes et villages autour de Monaco. Sillonnez les montagnes, les vallées, grimpez à la conquête de villages perchés, d’Èze à La Turbie, de Grasse à Menton. Empruntez les sentiers côtiers de Roquebrune-Cap-Martin ou du cap d’Antibes. De magnifiques et apaisants écrins de verdure parés du bleu de la Méditerranée. Et pourquoi ne pas prendre la mer pour aller admirer les trésors naturels des îles de Lérins, flâner sur leurs sentiers bordés d’une nature sauvage, ou au cœur du Sanctuaire Pelagos, large écosystème d’un intérêt scientifique, socio-économique, culturel et éducatif inestimable.
Le 21 septembre 2023 s’est tenu à l’initiative du chef Alain Ducasse, sous le haut patronage de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, la toute première édition du Sommet de la gastronomie durable. Au programme, cinq thèmes majeurs :
Et pour en débattre, des acteurs du changement : scientifiques, producteurs, chefs engagés, écoles, futurs chefs et jeunes leaders de la transition écologique.
Une date à marquer d’une pierre blanche pour cet événement 100 % slow movement, qui s’impose comme l’acte fondateur d’une réflexion collective et d’une volonté de « changer notre façon de penser la nourriture, de la considérer comme un moyen de préserver la planète et ceux qui l’habitent ».
Découvrez le nouveau café-salon chaleureux et sophistiqué Marlow, au coeur du nouveau quartier sur la mer Mareterra.
Installé boulevard du Jardin exotique, cet établissement conserve plus de 100 000 documents audiovisuels
et près de 500 000 photos de la Principauté. Des trésors.
Dominique London, référence dans l’univers des cigares de luxe, s’associe à Monte-Carlo Société des Bains de Mer
pour inaugurer en 2025 le Monte-Carlo Cigar Club, un lieu exclusif, bientôt iconique.